mercredi 24 octobre 2007

Eilen Jewell, une country girl qui chante le blues


Eilen Jewell m'est apparue en 2005 sur un mailer de Signature Sounds. Ni une ni deux, je commandais le soir même ses deux albums, Nowhere in no time, désormais épuisé et son premier album studio, Boundary County, aussi sombre que sa pochette. Son troisième album, Letters from Sinners and Strangers a paru sur le label de Nouvelle Angleterre et comprend quelques reprises (Eric Andersen, Dylan et Charlie Rich). C'est du western swing tendance mélancolique avec fiddle, contrebasse et pedal-steel.



Eilen a le blues dans la peau, ses chansons parlent d'alcools, d'amours perdues, de routes vagabondes et d'adieux déchirants. Elle est accompagnée par Johnny Sciacia à la contrebasse, Jerry Miller à la guitare (tous deux présents sur Hillbilly Pilgrim, l'album western de Mark Erelli), Jason Beek à la batterie et Daniel Keller au violon.


Signature Sounds annonce ce jour la sortie d'un EP trois inédits comprenant, en plus de "Heartache Boulevard" (Letters from Sinners and Strangers) & "The Flood" (Boundary County) : "Fine and Mellow" de Billie Holiday, "I'm head over heels with love" présent sur le live épuisé et"Nobody's Business", issu des sessions du dernier album et paru en face B du 45 tours "Heartache Boulevard".


Avant tout ça, Eilen avait publié un EP composé de huit titres, intitulé One of These Days, et un un premier album enregistré à Boston et dont tous les exemplaires ont disparu corps et âme dans un incendie...

Avec du son et de l'image, voila ce que ça donne. Ca s'appelle"Back to Dallas" et on l'espère au printemps à la Pomme d'Eve :