mardi 21 octobre 2008

Greg Copeland, Diana & James



Je parlais de Greg Copeland en juillet sur ce blog et annonçait son nouvel album. Il est arrivé! Et je peux vous dire qu'il est tout bon. Très différent de "Revenge Will Come", beaucoup plus dans un esprit roots qui a le vent en poupe. La production de Greg Leisz y est sûrement pour beaucoup :). Jackson Browne est executive producer.

Et comme le pauvre Copeland n'a pas de site, j'en ai créé un où vous apprendrez à peu près tout ce qu'il faut savoir sur ce songwriter californien . Cliquez ici

Voici deux extraits en MP3 pour en juger avant de courir acheter l'album chez Inside Recordings :

jeudi 9 octobre 2008

JMG Le Clézio, Prix Nobel de littérature 2008



La rumeur courait (je suis bien informé :), Le Clézio allait avoir le Prix Nobel de Littérature : ça faisait un bail qu'un français n'avait pas été récompensé et surtout, Le Clézio célèbre les cultures européennes autant qu'amérindienne et africaine, un côté universel qu'apprécient les jurés du Nobel. Désert (1980) est un superbe roman pour découvrir son œuvre, de même que ses recueils de nouvelles, Mondo et autres histoires, ou La Ronde et autres faits divers avant d'attaquer Le Procès Verbal, Prix Renaudot 63.



Dossier complet dans le Nouvel Obs

Son nom circulait depuis quelques jours, on vous en touchait deux mots ici-même la semaine passée. C'est confirmé: l'Académie suédoise vient de décerner le Prix Nobel à l'auteur du «Chercheur d'or», de «Désert» et de «l'Africain», qui succède ainsi à Doris Lessing. (La preuve: le communiqué officiel est en ligne ici). Les derniers Français récompensés étaient Camus (1957), Saint-John Perse (1960), Claude Simon (1985) et Gao Xingjian (2000). On ne connaît pas encore la réaction de Jean-Marie Gustave Le Clézio, qui confiait encore, ce matin même sur France Inter, ne pas se sentir «à la hauteur de Claude Simon» (la vidéo de l'émission est ici).

Le Clézio par lui-même

mardi 7 octobre 2008

Jackson Browne & David Lindley

En attendant sa venue au printemps (le 26 avril selon le site officiel, le 27 selon Gégé Drouot), et pour fêter dignement son 60 anniversaire, voici quelques clips acoustiques de Jackson Browne avec David Lindley.

Running on Empty


The Crow on the Cradle


Call it a Loan


samedi 4 octobre 2008

Chanson du jour : Let's Get Some Beers, Pete Nelson

I don't call what I do 'folk music'. The best term I've come up with is 'foreground music', meaning it's not meant to be background music, but has to be more closely listened to, as opposed to the hook-oriented pop music that shoots straight into your brain. 'Foreground music' might for example, tell a story where, if you miss the beginning, you don't get the end. ...Pete Nelson



La chanson du jour est tirée de l'album The Restless Boys Club publié en 1996 par le romancier Pete Nelson sur le jeune label Signature Sounds. C'est un bon album d'où ressort cette fabuleuse chanson, "Let's Get Some Beers" où l'on entend successivement Bill Morrissey, John Gorka, Cliff Eberhart, Greg Brown et Pete Nelson, qui composent le Restless Boys' Choir, avec Cormac -not the writer- McCarthy à l'harmonica.

Chacun explique à sa façon que la cinquantaine arrivée, tout ce que l'on fait de mieux, c'est de parler de ses échecs sentimentaux, professionnels ou simplement personnels autour d'une bibine (ou d'un café)!

MP3 : Let's Get Some Beers (Pete Nelson, 1996)

On le trouve chez Signature Sounds ou chez CDbaby


Voici le compte-rendu de All Music Guide. Je n'ai pas trouvé trace de Peter Mulvey sur le disque, mais à part ça, c'est intéressant.

Pete Nelson is certainly not the only storytelling folk singer in the business. It has, in fact, become something of a folk reviewer's cliché to compare a singer/songwriter to a novelist, short story writer, or playwright. But such descriptions are unavoidable in discussions of Nelson's work, and they are even more apt when applied to him than they are to better-known storytellers like Dar Williams, Ellis Paul, and Darryl Purpose. That's because story seems primary to Nelson and music only secondary. On his debut album, The Restless Boys' Club, fundamental conventions of popular music are regularly tossed aside if they don't suit the narrative. In the liner notes, his lyrics are printed in prose format with complete sentences, paragraphs, and quotation marks. Nelson's choruses, usually the heart and soul of a song, tend to be brief and unmemorable, almost thrown away; enlisted in service of the verses rather than the other way round. Meter and rhyme are all but vanquished from the tragicomic opener, "Norman," and on "Let's Get Some Beer," the purported solo artist steps aside to let an all-star cast (John Gorka, Bill Morrissey, Cliff Eberhardt, and Greg Brown) voice his characters. Nelson's own voice -- soft, thin, and sometimes unsteady -- seems a liability on the first listen, but he uses its gentle, unaffected simplicity to great effect. Of course, none of this would work if the stories weren't well told. But Nelson has a great gift for quietly underscoring the poignant depth of ordinary events in ordinary lives. And though he isn't nearly as good a singer or composer as most of the celebrity guests that play on his albums (Paul Williams, Chistine Lavin, and Peter Mulvey, to name a few), he finds plenty of luminous musical moments to shed light on those well-crafted narratives. ~ Evan Cater, All Music Guide