mardi 23 décembre 2008

Santa Claus is Coming to Town!

Joyeux Noël à toutes et à tous!

Bruce Springsteen, Sant Claus is coming to town, Passaic, NJ, 20 septembre 1978. Le meilleur concert du Boss? Le meilleur concert du Boss!!!




Les mêmes, à Paris, le 17 décembre 2007!


mercredi 17 décembre 2008

Gone but not forgotten: Johnny Cunningham (1957 - 2003)


Je ne suis pas grand fan de musique celtique malgré mes origines costarmoricaines mais je suis littéralement subjugué par le violon de Johnny Cunningham, découvert sur les disques de Bill Morrissey. Bill m'a raconté que Johnny ne voulait jamais jouer These Cold Fingers sur scène, car cette chanson le faisait pleurer...

Johnny Cunningham est décédé le 15 décembre 2003 d'une crise cardiaque. Né à Portobello, en Écosse en 1957, il fonde à 13 ans Silly Wizard, un groupe qui sera à la pointe du revival celtique côté écossais des années 70 et 80. Il fonde ensuite le groupe celtique Relativity, avec son frère Phil Cunningham et les jumeaux Micheal et Triona Ni Dhomhnaill du groupe The Bothy Band.


Outre une fructueuse carrière solo, Johnny rencontre un grand succès en tant que producteur. Il tourne également avec Bill Morrissey, et franchit le pas en jouant avec les groupes de rock 'n roll, se produisant notamment avec Hall & Oates.

Son groupe Raindogs sort deux albums et tourne avec Bob Dylan, Don Henley et Warren Zevon.

De 2000 à 2003, Johnny joue avec Susan McKeown et Aidan Brennan lors de la tournée A Winter Talisman, album paru en 2001. Ils se produisent 3 fois au Kennedy Center for Perfoming Arts à Washington DC. Ces concerts sont disponibles en vidéo

Voici quelques morceaux pour découvrir Johnny Cunningham:

* Johnny Cunningham & Susan McKeown avec Aidan Brennan (A Winter Talisman) : Langoili * The Unfortunate Snow Incident * The Bonnie Blue-Eyed Lassie

* Bill Morrissey : Inside * These Cold Fingers * Johnny's Tune (demo 2005)

jeudi 11 décembre 2008

Live Free or Die! Mark Erelli & Hayes Carll rendent hommage à Bill Morrissey

Mark Erelli et Hayes Carll se sont produits le 18 février 2007 à la Pomme d'Eve dans le cadre d'une tournée Rounder Europe. Les deux se connaissaient à peine mais Mark a accompagné Hayes à chaque morceau de leurs deux sets "in the round", chacun son tour. A ce moment-là, Bill Morrissey était mal en point, c'est à dire en cure de désintoxication, à l'hosto... Sachant que les deux étaient fans de Bill, je leur ai demandé de faire uns et spécial, mais ils ont préféré raconter leur histoire et jouer chacun une chanson de Bill, "Birches" pour Mark Erelli, "Morrissey falls in love at first sight" pour Hayes. Les MP3 sont ci-dessous

When Mark Erelli and Hayes Carll played for my series at la Pomme d'Eve in February 2007, Bill Morrissey was in rehab and I asked them to perform songs by Bill. They kindly obliged. Both told their Morrissey story; Mark played "Birches" and Hayes covered "Morrissey falls in love at first sight" and "Live free of die" as an encore. Listen to the music:

~> Hayes Carll talks about Bill
~> Hayes Carll sings "Morrissey falls in love at first sight"
~> Mark Erelli talks about Bill
~>Mark sings "Birches"
~>Hayes Carll introduces and sings "Live Free or Die"




mardi 25 novembre 2008

Happy Birthday Mr Morrissey!



25 novembre, juste avant Thanksgiving, c'est l'anniversaire de Bill Morrissey. Pas grand chose sur You Tube... Pour la peine, je vous propose quatre morceaux enregistrés à la Pomme d'Eve le 2 février 2006, dont Handsome Molly avec Lynn Miles :



Grave of Baudelaire
The Gal I love, she's a 100 coaches long
These Cold Fingers
Handsome Molly

lundi 17 novembre 2008

Lucien, le retour!

Allez Louya! Lucien est de retour! Une petite bedaine, deux mômes et une femme, mais toujours prêt à sortir sa bécane et sa gratte pour retrouver les potes Gilou, Ricky et les autres!

On y retourne et on révise les classiques : Votez Rocky, Ricky chez les Ricains et autres Radio Lucien.

Lisez la chronique de Tony Grieco dans le nouveau Xroads avec John Mellencamp en couv' . C'est la première fois que je me marre en lisant une chronique dans un magazine de rock!

Au sommet, quoi!






LE RETOUR DE LUCIEN ! MARGERIN CHEZ FLUIDE !
par Mandrake-le-magicien

vendredi 14 novembre 2008

Chanson du jour : The River, par Josh Ritter

Pas que je sois hyper fan des derniers albums de Josh, je préfère son Golden Age of Radio avec notamment Harrisburg et Me and Jiggs... Mais de temps en temps, je vais voir sur son site ce qui se trame, en espérant un concert parisien, et j'apprends qu'il donne deux conerts sold-out à Dublin avec un orchestre de 24 musiciens! Du coup, je me dis que le père Josh a chopé le melon et ben, non, il continue se produire en solo, comme témoigne cette version sans harmonica de The River du Boss.

Ca s'écoute ici et ça se regarde plus bas.

Et pour mon ami Pascal, l'un des rares visiteurs de ce blog, voici Mexican Home de Mister Prine enregistré au El Ray Theater de Los Angeles, le 1er mars 2007
.

Après la
version du Boss, No Nukes 1979, voici celle de Josh



mardi 21 octobre 2008

Greg Copeland, Diana & James



Je parlais de Greg Copeland en juillet sur ce blog et annonçait son nouvel album. Il est arrivé! Et je peux vous dire qu'il est tout bon. Très différent de "Revenge Will Come", beaucoup plus dans un esprit roots qui a le vent en poupe. La production de Greg Leisz y est sûrement pour beaucoup :). Jackson Browne est executive producer.

Et comme le pauvre Copeland n'a pas de site, j'en ai créé un où vous apprendrez à peu près tout ce qu'il faut savoir sur ce songwriter californien . Cliquez ici

Voici deux extraits en MP3 pour en juger avant de courir acheter l'album chez Inside Recordings :

jeudi 9 octobre 2008

JMG Le Clézio, Prix Nobel de littérature 2008



La rumeur courait (je suis bien informé :), Le Clézio allait avoir le Prix Nobel de Littérature : ça faisait un bail qu'un français n'avait pas été récompensé et surtout, Le Clézio célèbre les cultures européennes autant qu'amérindienne et africaine, un côté universel qu'apprécient les jurés du Nobel. Désert (1980) est un superbe roman pour découvrir son œuvre, de même que ses recueils de nouvelles, Mondo et autres histoires, ou La Ronde et autres faits divers avant d'attaquer Le Procès Verbal, Prix Renaudot 63.



Dossier complet dans le Nouvel Obs

Son nom circulait depuis quelques jours, on vous en touchait deux mots ici-même la semaine passée. C'est confirmé: l'Académie suédoise vient de décerner le Prix Nobel à l'auteur du «Chercheur d'or», de «Désert» et de «l'Africain», qui succède ainsi à Doris Lessing. (La preuve: le communiqué officiel est en ligne ici). Les derniers Français récompensés étaient Camus (1957), Saint-John Perse (1960), Claude Simon (1985) et Gao Xingjian (2000). On ne connaît pas encore la réaction de Jean-Marie Gustave Le Clézio, qui confiait encore, ce matin même sur France Inter, ne pas se sentir «à la hauteur de Claude Simon» (la vidéo de l'émission est ici).

Le Clézio par lui-même

mardi 7 octobre 2008

Jackson Browne & David Lindley

En attendant sa venue au printemps (le 26 avril selon le site officiel, le 27 selon Gégé Drouot), et pour fêter dignement son 60 anniversaire, voici quelques clips acoustiques de Jackson Browne avec David Lindley.

Running on Empty


The Crow on the Cradle


Call it a Loan


samedi 4 octobre 2008

Chanson du jour : Let's Get Some Beers, Pete Nelson

I don't call what I do 'folk music'. The best term I've come up with is 'foreground music', meaning it's not meant to be background music, but has to be more closely listened to, as opposed to the hook-oriented pop music that shoots straight into your brain. 'Foreground music' might for example, tell a story where, if you miss the beginning, you don't get the end. ...Pete Nelson



La chanson du jour est tirée de l'album The Restless Boys Club publié en 1996 par le romancier Pete Nelson sur le jeune label Signature Sounds. C'est un bon album d'où ressort cette fabuleuse chanson, "Let's Get Some Beers" où l'on entend successivement Bill Morrissey, John Gorka, Cliff Eberhart, Greg Brown et Pete Nelson, qui composent le Restless Boys' Choir, avec Cormac -not the writer- McCarthy à l'harmonica.

Chacun explique à sa façon que la cinquantaine arrivée, tout ce que l'on fait de mieux, c'est de parler de ses échecs sentimentaux, professionnels ou simplement personnels autour d'une bibine (ou d'un café)!

MP3 : Let's Get Some Beers (Pete Nelson, 1996)

On le trouve chez Signature Sounds ou chez CDbaby


Voici le compte-rendu de All Music Guide. Je n'ai pas trouvé trace de Peter Mulvey sur le disque, mais à part ça, c'est intéressant.

Pete Nelson is certainly not the only storytelling folk singer in the business. It has, in fact, become something of a folk reviewer's cliché to compare a singer/songwriter to a novelist, short story writer, or playwright. But such descriptions are unavoidable in discussions of Nelson's work, and they are even more apt when applied to him than they are to better-known storytellers like Dar Williams, Ellis Paul, and Darryl Purpose. That's because story seems primary to Nelson and music only secondary. On his debut album, The Restless Boys' Club, fundamental conventions of popular music are regularly tossed aside if they don't suit the narrative. In the liner notes, his lyrics are printed in prose format with complete sentences, paragraphs, and quotation marks. Nelson's choruses, usually the heart and soul of a song, tend to be brief and unmemorable, almost thrown away; enlisted in service of the verses rather than the other way round. Meter and rhyme are all but vanquished from the tragicomic opener, "Norman," and on "Let's Get Some Beer," the purported solo artist steps aside to let an all-star cast (John Gorka, Bill Morrissey, Cliff Eberhardt, and Greg Brown) voice his characters. Nelson's own voice -- soft, thin, and sometimes unsteady -- seems a liability on the first listen, but he uses its gentle, unaffected simplicity to great effect. Of course, none of this would work if the stories weren't well told. But Nelson has a great gift for quietly underscoring the poignant depth of ordinary events in ordinary lives. And though he isn't nearly as good a singer or composer as most of the celebrity guests that play on his albums (Paul Williams, Chistine Lavin, and Peter Mulvey, to name a few), he finds plenty of luminous musical moments to shed light on those well-crafted narratives. ~ Evan Cater, All Music Guide

dimanche 28 septembre 2008

Anniversaire : 28 septembre 1915, Blaise Cendrars perd son bras droit à la ferme de Navarin



On connait le Blaise Cendrars poète du Transsibérien, des 19 Poèmes élastiques, du Panama et de ses Sept Oncles, des Feuilles de Route (on écoutera ici Cendrars réciter son poème "Iles" de sa voix de concierge! Saisissant...) et de Kodak, le romancier de l'Or, de Dan Yack et de Moravagine, le journaliste de Chez L'Armée Anglaise et du Panorama de la Pègre, l'ami du cinéaste Abel Gance, des peintres Delaunay, Léger et Modigliani, l'amateur d'art nègre et de ballets suédois, le traducteur de Ferreira de Castro et de Bringolf et d'Al Capone le Balafré, l'éditeur de la Sirène, etc, etc. Cendrars, c'est aussi l'auteur de la tétralogie des années de guerre, l'Homme Foudroyé, La Main Coupée, Bourlinguer et le Lotissement du Ciel.


La Main Coupée, c'est le récit sauvage de la guerre de 14, des tranchées et de la boucherie où Cendrars perd son bras droit, le 28 septembre 1915 à la Ferme de Navarin. Ensuite, toute ses dédicaces seront signées de sa "main amie".

Quelques extraits de La Main Coupée (Denoël, 1946)

"...planté dans l'herbe, comme une grande fleur épanouie, un lys rouge, un bras humain tout ruisselant de sang, uyn bras droit sectionné au-dessus du coude et dont la main encore vivante fouissait le sol des doigts comme pour y prendre racine... A qui était cette main, ce bras droit, ce sang qui coulait comme la sève?"

« C’était le bout du monde et nous ne savions pas au juste où finissaient nos lignes et où commençaient les lignes allemandes, les deux tracés se perdant dans une prairie marécageuse plantée de jeunes peupliers jaunissants, maladifs et rabougris qui s’étendait jusqu’aux marais, où les lignes s’interrompaient forcément pour reprendre de l’autre côté de la vallée inondée et des méandres compliqués de la Somme, sur l’autre rive, à Curlu, haut perché, et au-delà. »

« Être un homme. Et découvrir la solitude. Voilà ce que je dois à la Légion et aux vieux lascars d’Afrique, soldats, sous-offs, officiers, qui vinrent nous encadrer et se mêler à nous en camarades, des desperados, les survivants de Dieu sait quelles épopées coloniales, mais qui étaient des hommes, tous. Et cela valait bien la peine de risquer la mort pour les rencontrer, ces damnés, qui sentaient la chiourme et portaient des tatouages. Aucun d’eux ne nous a jamais plaqués et chacun d’eux était prêt à payer de sa personne, pour rien, par gloriole, par ivrognerie, par défi, pour rigoler, pour en mettre un sacré coup, nom de Dieu, et que ça barde, et que ça bande, chacun ayant subi des avatars, un choc en retour, un coups de bambou, ou sous l’emprise de la drogue, de l’alcool, du cafard ou de l’amour avait déjà été rétrogradé une ou deux fois, tous étaient revenus de tout. Pourtant ils étaient durs et leur discipline était de fer. C’était des hommes de métier. Et le métier d’homme de guerre est une chose abominable et pleine de cicatrice, comme la poésie. »

A lire également, cette belle ballade sur les traces de Cendrars en Haute Somme

Pour mieux illustrer cet épisode déterminant de la vie de Cendrars, un article du Nouvel Obs et une vidéo de Jérôme Garcin à propos d'un récit de Gisèle Bienne ( «La Ferme de Navarin», par Gisèle Bienne, Gallimard, coll. «l’Un et l’Autre», 130 p., 14,50 euros.)

Cendrars 1915, Par Jérôme Garcin

C'est à «la ferme de Navarin», en Champagne, que l'écrivain du «Transsibérien» perdit sa main. Retour sur les lieux du combat

C’est l’histoire d’une femme d’aujourd’hui qui recherche une main d’autrefois. La main droite d’un écrivain, Frédéric Sauser, alias Blaise Cendrars, arrachée par la mitraille allemande, le 28 septembre 1915, au nord de la ferme de Navarin, en Champagne, dans le paysage lunaire et la terre toujours stigmatisée de la Grande Guerre.

Partie de Reims, où elle habite, Gisèle Bienne roule dans la Marne jusqu’aux portes de l'Argonnel’Argonne,et s’arrête entre Suippes et Sommepy, devant l’ossuaire qui abrite les restes de 10.000 poilus. «On pourrait se croire, note-t-elle, dans l’extrême banlieue des morts, dans quelque vestige d’un goulag oublié au milieu des labours.» Seule une pancarte indique qu’ici «fut la ferme de Navarin». C’est à cet endroit que la vie de Blaise Cendrars – la braise et la cendre – a basculé. Né en 1887, il était d’origine suisse. Il avait connu l’Italie, l’Egypte, la Russie, les États-Unis et l’Allemagne. Il était monté à bord de paquebots et, sans doute, du Transsibérien, dont il avait transcrit la prose syncopée. Lorsque la guerre avait éclaté, l’auteur de «Pâques à New York» s’était engagé dans la Légion étrangère. D’abord envoyé sur le front de la Somme, il avait ensuite participé à l’offensive de Champagne, où il perdit sa main et fut ensuite amputé du bras, au-dessus du coude.

Depuis l’enfance, Gisèle Bienne est pleine de Cendrars. Dans un village de l’Aube, elle a grandi avec ses poèmes et ses récits de voyage. Il est son soleil et sa nuit, son chamane et son guide. Elle aussi est la petite-fille de poilus qui ont sombré dans l’alcool pour oublier qu’ils avaient vu l’enfer. L’un de ses grands-pères était chef de gare, il voyait passer les trains du Suisse errant. Aujourd’hui, elle erre de cratères en cimetières comme une orpheline et, avec les couleurs d’une peintre, décrit, quatre-vingt-dix ans après l’horreur, cette «région maudite, d’une force envoûtante».

On pense, en lisant ce récit à la fois ardent et méticuleux, au film de Bertrand Tavernier «la Vie et rien d’autre». Dans un décor d’apocalypse où la vie renaît, où l’herbe se remet à pousser entre les tranchées, une jeune femme prie un officier de l’aider à retrouver son mari, qui a disparu dans la boucherie. Dans son livre à fleur de peau et de mémoire, Gisèle Bienne tient à la fois de la veuve investigatrice et du militaire obsessionnel.

Sur la route crayeuse de Cendrars, elle a rencontré Yves Gibeau, qui recueillait dans sa maison de Roucy tout ce que la terre labourée n’en finissait pas de vomir, godillots, gourdes, casques, obus, barbelés, boucles de ceinturon. Et elle en appelle à tous les écrivains qui ont porté les armes, et dont certains ne sont jamais revenus, Genevoix, Alain-Fournier, Aragon, Bernanos, Péguy, Bousquet, Giono, Vaché et Apollinaire, qui écrivait: «Les arbres si rares sont des morts restés debout.»

Gisèle Bienne est une vivante qui écoute parler et pleurer les fantômes, ils ont raison de se confier à elle, car c’est une amie fidèle. Son petit livre est grand comme un mausolée, chaque prière y résonne.
J. G.

Gisèle Bienne vit à Reims. Elle est l’auteur de livres pour adolescents, de poèmes et de romans, dont «Paysages de l’insomnie» (Climats, 2004).

Source: «Le Nouvel Observateur» du 10 janvier 2008.

jeudi 25 septembre 2008

Help! Benefit pour Wrecks Bell et le Old Quarter



The Old Quarter, "Where Lyrics Still Count"


Suite au passage de l’ouragan Ike dans le Golfe du Mexique, le club The Old Quarter, lieu légendaire de la scène des songwriters du Texas tenu par Wrecks Bell s’est retrouvé sous près de 3 mètres d’eau…


Pour reconstruire et relancer son activité, Wrecks a besoin d’aide. Ses amis Vince Bell (pas de lien de parenté) et Sarah Wrightson ont mis en place un plan de soutien financier. Tous les donateurs recevront une copie de Recado, le dernier album en date de Vince, quel que soit le montant.



Un long article (5 pages!) sur Wrecks et l’histoire du Old Quarter est disponible sur le site de Houston Press. Ces photos l'illustrent.


Although he always called him Rick, Wrecks was one of Lightnin' Hopkins's favorite bass players!


Le Old Quarter de Galveston a remplacé en 1996 le Old Quarter de Houston, où a notamment été enregistré l’indispensable Live at The Old Quarter de Townes van Zandt. Wrecks Bell a accompagné Lightnin’ Hopkins à la basse, était l’ami de Blaze Foley et est le sujet de Rex’s Blues, repris depuis par tout le monde, de Son Volt à Guy Clark, de Steve Earle à David Olney, de James McMurtry à Rambling Jack Elliott.



Sans notre aide, le Old Quarter ne se relèvera pas.


L’adresse Paypal est la suivante :

Nom : Sarah Wrightson

Compte : vince_bell@vincebell.com


Indiquez vos noms et adresse pour recevoir le CD de Vince.


MP3 : Rex's Blues/Snowing on Raton (Townes van Zandt) par David Olney & Thomm Jutz, La Pomme d'Eve, 11/29/04


MP3: Rex's Blues, (Townes van Zandt), par Ramblin' Jack Elliott avec Emmylou Harris & Nanci Griffith (album Friends of Mine, 1997)



Rex's Blues (Townes Van Zandt), performed by Wrecks Bell with Gary Reagan


"Ride the blue wind high and free,

she'll lead you down through misery.

Leave you low come time to go,

alone and low as low can be."

"Rex's Blues," Townes Van Zandt

samedi 20 septembre 2008

Vidéo du jour : Ellis Paul, Ballad of Chris McCandless



"Ballad of Chris McCandless", tiré de l'album the Speed of Trees, pour ma fille Manon, qui adore Emile Hirsch, et parce que j'aime beaucoup Ellis Paul.




vendredi 12 septembre 2008

Grayson Capps, le concert que vous avez manqué à la Pomme d'Eve

Désolé de ne pas avoir pu accueillir Grayson Capps à la Pomme d'Eve (lire ici). Pour me faire pardonner, voici un concert acoustique enregistré tout récemment où il interprète des titres de son tout nouvel album, Rott and Roll.


Bon concert!

jeudi 4 septembre 2008

Les Grands Disparus : "Can somebody play the drums"? Keith Moon, 23 août 1946-07 septembre 1978

Tout le monde dit savoir ce qu'il faisait le jour où Elvis est mort. Je jouais aux Mille Bornes avec mon cousin, à Wheeling Illinois. Mais je sais aussi où j'étais au moment où j'ai appris la mort de KEITH MOON (biographie en français ici), il y a trente ans tout juste, le 7 septembre 1978 : à Saint Denis, sur la bretelle d'accès de l'A1, vers la Porte de la Chapelle, dans la voiture de mon père qui m'emmenait passer l'examen d'entrée à l'ISIT. A chaque fois que je repasse à cet endroit, c'est à dire à chaque fois que je reviens de chez mes parents, je pense à Keith à ses roulements interminables qui tonnaient dans ma chambre d'ado, comme sur "The Real Me" où la basse d'Entwhisle vrombit et les fûts de Moon en prennent plein la tronche (->MP3). Même pas de guitare, juste eux deux et la voix de Daltrey. En visionnant le DVD Amazing Journey, l'autre jour, je me suis rendu compte que Keith était mort à 32 ans! 32 ans d'une vie bûlée par les deux bouts, alcool + dope. Poissons rouges dans les fûts, batterie qui explose sur scène... Aucun excès n'était inutile. Même sur scène, témoin ce concert de 1973 à Cow Palace où il est obligé de quitter son siège, raide by raide, à la fin de "Won't Get Fooled Again" après avoir absorbé un somnifère pour cheval avec du cognac! Et Townshend de demander sérieusement "Can anyone play the drums? Someone good" . Scott Halpin, 19 ans, le remplacera. C'est sur cette vidéo :


Keith Moon chantait peu, et mal : "Uncle Ernie" sur Tommy (du moins dans le film de 75), "Bell Boy" sur Quadrophenia [voir le clip], un instrumental, Cobwebs & Strange sur A Quick One (while he's away), et son album solo de '75, Two Sides of the Moon, mais c'était le plus gand batteur que le rock ait connu. C'est peut-être le 7 septembre 1978 que j'ai cessé d'écouter du rock... Reste "Baba O'Riley"



Keith Moon meets Benny Hill


lundi 14 juillet 2008

Chanson du jour : Train leaves here this morning (Gene Clark & Bernie Leadon)


Bernie Leadon & Gene Clark

Train leaves here this morning est l'une de mes chansons préférées depuis que je l'ai entendue sur le premier album des Eagles, voici maintenant quelques décennies... Elle a été composée par l'Oyseau Gene Clark (de 1964 à 1966) et l'Aigle Bernie Leadon et apparait pour la première fois sur l'album The Fantastic Expedition of Dillard and Clark (octobre 1968) et en face B du premier single de D&C, paru en novembre '68. La version des Eagles, plus country, parait sur le premier album du groupe, sorti en juin 1972. On peut entendre une version enregistrée par les Eagles à la BBC en 1973.

Elle apparaitra ensuite en 2003 sur la ré-éditon de l'album solo de Gene Clark No Other, sur différentes compilations et sur deux albums live parus récemment : Gene Clark Silverado '75 et Gene Clark & Carla Olson: In Concert.



La version de Gene Clark (vidéo noir & blanc) est disponible ici, celle des Eagles ci-dessous :



* 0 * 0 * 0 * 0
I lost ten points just for being in the right place
at exactly the wrong time
I looked right at the facts there,
but I may as well have

been completely blind

So, if you see me walking all alone
Don't look back, I'm just on my way back home
there's a train leaves here this morning, and
I don't know, what I might be on

She signed me to a contract, baby said it would
all be so life long
I looked around then for a reason
when there wasn't something more to blame it on

But, if time makes a difference while we're gone
Tell me now, and I won't be hanging on
There's a train leaves here this morning
and I don't know, what I might be on
ooo, ooo, ooo.. etc...

1320 North Columbus was the address
that I wrote down on my sleeve
I don't know just what she wanted
might have been that it was getting time to leave
and I watched as the smoker passed it on
and I laughed when the joker said, "Lead on."

cause there's a train leaves here this morning
and I don't know, what I might be on
And there's train leaves here this morning
and I don't know, what I might be on

jeudi 10 juillet 2008

Perdus de vue mais pas oubliés : Greg Copeland et Steve Noonan

Revenge Will Come est un disque de Greg Copeland paru sur Geffen Records en 1982. A l'époque j'étais grand fan de Jackson Browne et le simple fait que son nom apparaisse sur une pochette suffisait pour que j'achète le LP. D'autant que figure sur ce disque toute la clique de Jackson : les guitaristes Rick Vito et Danny "Kootch" Kortchmar, Bob Glaub à la basse et Bill Payne (Little Feat) aux claviers.La production de Revenge will Come est très proche du son de Jackson Browne de l'époque, c'est à dire Hold Out (que j'aime bien malgré son affreux "Disco Apocalypse") ou Lawyers in Love. Est-ce le fait de gagner 25 ans en 37 minutes qui me procure autant de plaisir? Peut-être, je vous laisse juger en écoutant deux morceaux assez caractéristiques de ce disque jamais réédité en CD. La bonne nouvelle, c'est que Greg va sortir un nouvel album, sur le label du fidèle Jackson Browne (ils se connaissent depuis le lycée...) d'ici à la fin de l'année.

Voici ce qu'en dit Copeland : "Diana and James” is scheduled for release on Jackson’s own label, Inside Recordings, on October 7. If you liked Revenge Will Come, I think you will enjoy the new record even more. It will probably be 13 songs, approximately 50 minutes. It was produced by Greg Leisz, who is a real wonder, as you may already know. The band includes Leisz on all kinds of guitars, Carla Kihlstedt (Tin Hat Trio) and Gabe Witcher (Punch Brothers) on violins, Jay Bellerose (Joe Henry) on drums, Jennifer Condos (Joe Henry) and Bob Glaub (an L.A. hero) on bass, and Patrick Warren (Joe Henry) and Phil Parlapiano (John Prine and Lucinda Williams) on keyboards. It was an absolute joy to work with all of these folks, and I’m really proud of the record.


Merci à Charlie pour le scan et le transfert du LP sur CD, on est quand même quelques-uns à avoir acheter ce disque à l'époque...

* 0 * 0 * 0 *

J'en profite pour poster ce vidéoclip de Steve Noonan, autre compagnon de route oublié de Jackson Browne. Noonan a sorti un album il y a encore plus longtemps que Greg Copeland, puisque c'était en 1968! A l'époque, il traînait à Los Angeles avec Tim Buckley et la bande du label Elekra, formant la bande des "Orange County Three". Et depuis, plus rien, sinon la fabrication des sangles de guitares personnalisées... Sur ce clip, on voit à tour de rôle Noonan, Browne et Copeland. Le morceau que l'on entend s'appelle "Buy For Me The Rain" et a été repris par le Nitty Gritty Dirt Band.

Lui aussi doit sortir un album intitulé Lightning Strikes Twice en fin d'année et je l'attends avec impatience. On peut déjà entendre quelques morceaux sur sa page Myspace. Un CD d'une dizaine de démos est disponible sur son site, de même que son album Elektra, augmenté de quelques bonus enregistré l'année dernière aux Paradox Reunion Concerts. Il faut lui écrire pour avoir les détails: Noonannite@aol.com


jeudi 3 juillet 2008

The (sake of the) song is over

Dernier concert à la Pomme d'Eve avec Eric Andersen, Iain Matthews et Ad Vanderveen, quelques photos du final, "Close the Door Lightly" d'Eric.

Reportage photo de Djac et album souvenir de Twilight ici





(c) Jacques Graf/fedephoto

vendredi 27 juin 2008

Acoustic in Paris à la Pomme d'Eve : Rideau!

Et oui, J-4 et après c'en sera fini des concerts Acoustic in Paris à la Pomme d'Eve! N'hésitez pas à me confirmer ou à m'annoncer votre présence pour l'une de ces deux soirées qui s'annoncent magiques.


Eric Andersen ET Iain Matthews ensemble sur scène avec Ad Vanderveen, ça risque en effet d'être tout simplement la dernière fois qu'on les verra, ensemble du moins, à Paris!

Ensuite, l'été et ses festivals vous ouvriront leurs portes :

* Festival des Granges : 21, 22 et 23 août à Laimont, dans la Meuse, avec les Christians

* Rochefort en Accord, 21, 22 et 23 août

*
Festival Blues de Cognac avec notamment Joan Baez (25/07) et Greg Brown (23, 24 et 25/07).

mercredi 11 juin 2008

Hayward Williams, Wisconsin rules!



Hayward Williams vient du Wisconsin, comme Jeffrey FOUCAULT et Peter MULVEY. C'est un jeune homme charmant qui est venu à la Pomme d'Eve en juin 2006 avec cinq potes, en route vers la coupe du monde de foot en Allemagne. Il avait ce jour-là ouvert pour Vince Bell (ci-dessous).


Il vient d'enregistrer une session pour les Basement Tapes studios. Une vidéo et quatre morceaux sont disponibles: Devil's Lament * Problems with Hemingway * For my Baby (and one more for the road) * Toe to Toe.

Hayward a sorti trois albums à ce jour, dont vous pouvez écouter les extraits en cliquant sur les images ci-dessous. Vous y retrouverez Mulvey à la production, la guitare et les harmonies sur plusieurs titres.


Et pour terminer en vidéo, le making of de son album Uphill/Downhill:


lundi 26 mai 2008

Les Grands Disparus : Stan Rogers



J'ai découvert Stan Rogers sur le dernier disque de John Gorka, Writing in the Margins. Lock Keeper.mp3 est surement la plus belle chanson de cet album, déjà magnifique. Dialogue entre un éclusier et un batelier, vie sédentaire ou périple permanent, fidélité ou amours plurielles, femme et enfant ou jeunes beautés de tropiques. Bref, cette chanson m'a donné envie d'en savoir davantage sur Stan Rogers. Né en 1949, il a chanté le Canada des plaines et des Grands Lacs, des provinces maritimes et de l'Ouest, à l'image de des personnages de Lock Keeper. Il est décédé en juin 1983, dans l'incendie de l'avion qui le ramenait du festival de Kerrville.



Si vous aimez les grosses voix capables de faire vibrer les chansons de marins comme les ballades les plus délicates (Guysborough Train.mp3), si vous aimez David Francey, alors Stan Rogers est fait pour vous.

Une dizaine d'albums en tout, du premier Fogarty's Cove au posthume From Coffee House to Concert Hall, qui résume bien la carrière de Rogers.

Stan Rogers, Barrett's Privateers



Oh, the year was 1778, HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
A letter of marque came from the king,
To the scummiest vessel I'd ever seen,

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

Oh, Elcid Barrett cried the town,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
For twenty brave men all fishermen who
would make for him the Antelope's crew

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

The Antelope sloop was a sickening sight,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
She'd a list to the port and her sails in rags
And the cook in scuppers with the staggers and the jags

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

On the King's birthday we put to sea,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
We were 91 days to Montego Bay
Pumping like madmen all the way

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

On the 96th day we sailed again,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
When a bloody great Yankee hove in sight
With our cracked four pounders we made to fight

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

The Yankee lay low down with gold,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
She was broad and fat and loose in the stays
But to catch her took the Antelope two whole days

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

Then at length we stood two cables away,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
Our cracked four pounders made an awful din
But with one fat ball the Yank stove us in

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

The Antelope shook and pitched on her side,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
Barrett was smashed like a bowl of eggs
And the Maintruck carried off both me legs

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

So here I lay in my 23rd year,
HOW I WISH I WAS IN SHERBROOKE NOW!
It's been 6 years since we sailed away
And I just made Halifax yesterday

God damn them all!
I was told we'd cruise the seas for American gold
We'd fire no guns-shed no tears
Now I'm a broken man on a Halifax pier
The last of Barrett's Privateers.

samedi 3 mai 2008

Souscription pour le nouvel album de RICHARD SHINDELL

Comme Jack Williams ou Kris Delmhorst, et avant probablement nombre d'autres songwriters de sa génération, Richard Shindell lance une souscription pour la réalisation de son nouvel album dont la sortie est prévue à la fin de l'année.

Nul besoin de rappeler le concert fabuleux donné par Richard à la Pomme d'Eve en septembre dernier. Il avait entre autres interprété Pancho & Lefty de Townes van Zandt que vous pouvez écouter en cliquant ici.

Le principe est simple, vous envoyez 20, 50, 100, 250, 500 dollars ou plus, selon vos moyens, et vous bénéficiez d'avantages correspondants, d'un exemplaire du CD et un CD bonus pour 20 dollars, à la peinture de votre maison pour 30.000 dollars!!! Entre les deux, plein d'options pour aider Richard à financer son album et se faire plaisir sans se ruiner (100 dollars = environ 60 euros).

De plus, 15% des dons sont reversés à une association caritative en Argentine où réside désormais Shindell qui vient par ailleurs d'ouvrir son blog.

Voilà, à vous de jouer!

Hervé

Extraits de Courier (live) : Courier * Arrowhead

Extraits de Vuelta : Che Guevara T-Shirt * The Last Fare of the Day

Et pour finir, la vidéo de Next Best Western :